mardi 21 janvier 2014

Voir Madère.

Comme toutes les années, j'ai par voix d'annonce rencontrées deux personnes désirant voyager avec moi.
L'un deux, Gérard est de la région grenobloise, tandis que Christian de Carpentras.
Quelques rencontres et nous sommes d'accord pour un départ le 19 août.
Le 18 nous nous installons, chacun une cabine. Nous complétons l'avitaillement,et passons la soirée au restaurant histoire de faire plus ample connaissance.
Gérard est plutôt du genre sportif, marche, course a pieds et escalade. Il a déjà navigué avec un de ses copain possédant un bateau.
Christian lui a possédé un navire et a déjà parcouru quelques milles.


Gérard, toujours souriant.


Tout aussi souriant l'imposant Christian.

Nous larguons les amarres dans la matinée. Petite brise favorable, soleil, bonne humeur autant de bonnes augures pour la suite de notre voyage.
Une belle navigation nous emmène à Fornells. Une belle anse bien abritée des vents au nord de l'île de Minorque, dans l'archipel des Baléares ou nous mouillons l'ancre.


La baie de Fornells, plan d'eau bien abrité des vents.

Nous passons la journée à faire de belles balades. Le vent bien que faible nous permet de naviguer jusqu'à la très belle baie d'Addaya.


Du haut du village nous voyons, au fond la mer, sur la droite la baie continue sur environ 1500 m créant ainsi un mouillage extraordinaire de calme et de beauté.
Ce petit port d'Addaya est un véritable écrin.


De nombreux sentiers permettent de faire le tour de la baie, ici nous voyons le fond.


Des vestiges de marais salants, témoignent de l'activité passée de cette île.


Nous passons quelques journées à randonner dans les alentours.

De nouveau nous levons l'ancre, avec toujours suffisamment de vent pour naviguer de façon agréable. Nous gagnons le sud, dans la calanque de Cola Cova. Cette crique, ancienne nécropole est attirante non seulement par sa beauté mais aussi par sa configuration. Ses falaises hautes et abruptes, son entrée étroite en font un lieu de mouillage sur. 


Cala Cova.
Chaque fois que je passe dans l'archipel des Baléares je fais une pause ici. La qualité de l'eau en fait un lieu de baignade parfait. Un bon nombre de sentiers balisés en font un site de promenade unique. A pieds nous pouvons rejoindre de nombreuses autres calanques.


Comme celle-ci ou une boite de nuit s'est installée dans les grottes.

Nous passons ensuite dans le port de Cuitadella, situé à l'ouest de Minorque il est le point de départ pour aller sur l'île de Majorque.


Un port très actif, tout en longueur. 


Il est surplombé par une très belle ville ou de nombreux monuments sont à visiter.


De belles demeures témoignent d'un passé économique florissant.

Nous prenons la direction de Majorque, la plus grandes des iles Baléares.


Quelques maquereaux viennent améliorer le menu.

Découper les filets en fines lanières, les laisser macérer quelques heures dans un mélange de citron, un peu d'huile d'olive, une gousse d'ail écrasée, quelques brin d'hanet sel et poivre. A l'apéritif ou tout autre occasion, c'est un régal.


Dans la soirée nous arrivons sur l'île.

Nous naviguons rapidement le long des cotes Majorquaises, quelques mouillages puis nous nous arrêterons sur l'île d'Ibiza. Ou nous passerons une nuit dans une crique au sud de l'île.
Le temps passe vite, nous décidons d'aller en direction de Gibraltar.
Nous partons donc, cap au sud en longeant les cotes espagnoles. Nous ferrons une escale au petit mais très accueillant port de San José.


Accueil chaleureux à San José.

Plus tard nous complétons l'avitaillement à Carthagène. Nous visitons la ville, dallées de marbre les allées piétonnes nous permettent de découvrir des monuments historiques.


Le marbre et omniprésent, les rues larges et sans véhicules permettent et incitent à de belles promenades.


Transformée en hôtel cette ancienne demeure garde son cachet historique.


Carthagéne. ville spacieuse et claire, c'est une belle escale.

Puis nous reprenons la mer dans le but de faire escale au port de La Linea dans la baie de Algeciras. Situé avant le détroit de Gibraltar, c'est de la que nous devrions partir en direction de Madère.


Nous avons la joie de croiser une importante troupe de Globicéphales.

La tension militaire en afrique est certaine, de nombreux navires de guerre patrouillent. L'un deux est venu tout prés afin de nous scruter aux jumelles.


Je ne suis pas sur, mais je crois que nous sommes sous surveillance....


Toute cette agitation n'empêche pas Christophe Colomb de repartir pour les....Indes.

Nous devrions arrivés dans la nuit. Mais un fort vent d'ouest nous oblige à tirer des bords. De plus en plus violent et rendant la mer difficile à naviguer,nous prenons la décision de se dérouter en direction d'un port situé a trois heures de navigation. Dans des conditions plus stables nous filons rapidement. Une heure plus tard plus de vent, c'est donc au moteur que nous arrivons au environs de minuit. Après renseignements la place pour la nuit est de 75 euros. Je suggère de repartir la tempête étant finie. Mais Christian est indisposé et demande de passer la nuit ici. Le lendemain il me fait part de sa décision de débarquer. ( pour des raisons d'incompatibilité d'humeur).
Nous ne sommes plus que deux, le temps est maussade. Il est tard dans la saison, non pas pour aller à Madère mais pour en revenir. Nous décidons de revenir sur Port-Camargue avec un but, celui de visiter les îles Columbrettes. Situées à 30 milles au large de Valence, classées en réserve naturelles elles nécessitent une autorisation pour débarquer.
Nous naviguons de façon agréable, le vent portant nous pousse rapidement. C'est de nuit que nous arrivons dans ce petit archipel. Amarrés à une bouée destinée à cet effet nous passons une agréable nuit. Dans la matinée et avec l'accord du gardien nous visitons l'île principale.


D'origine volcanique cet archipel est composé de plusieurs îlots de petite taille. Habité a une certaine époque, il est aujourd'hui classé réserve naturelle, et d'accès réglementés.


Les visites encadrées et guidées nous révèlent le passé de cette portion de territoire Espagnol.


Le principal occupant de l'ile est une espèce d'araignée excessivement venimeuse et qui vit en très grand nombre dans une végétation pauvre et sèche.


Les cactus représentent les végétaux les plus hauts.

Nous quittons ces lieux arides, sanctuaires de plantes endémiques et royaume de charmantes bestioles. Avant que ce coin ne soit protégé il servait de base à une colonie de pécheurs. Qui avait dut mettre le feu pour se débarrasser d'un animal tout aussi charmant, une colonie importante de serpents.
Nous naviguons le long des cotes espagnoles. Quelques escales pour avitailler le bateau, et bientôt nous arrivons à Barcelone.


Nous assistons à toutes sortes de défilés. Barcelone est toujours en mouvement, de jour comme de nuit.

Puis nous rentrons en direction du Grau du roi. Mais la météo ne nous est pas favorable et nous oblige a des escales. 



Comme ici à Rosas.

Nous serons encore obligés de passer trois jours à Canet en roussillon avant de regagné notre port d'attache.
Malgré le fait que nous n'ayons pas atteint le but initial de visiter l'île de Madère, nous avons effectuée une belle croisière.


FIN.