samedi 28 septembre 2013

A l'abordage de la Corse.

Cette année je part à la conquête de la Corse avec un pirate de grande renommée le redoutable Estéban



Il n'a pas l'air mais c'est un authentique.

Son équipage est composé de trois matelot confirmés, ayant chacun un rôle précis.


Sa soeur Margot qui comme on voit est habituée à barrer un bateau et pour qui la course au large n'impressionne pas.


Son papa Philippe, pécheur de gros.....


et de petit poissons.


Et sa maman Isabelle. Car on le sait tout grand pirate qui se respecte a toujours besoin à un moment ou l'autre de sa maman.


Son rôle? la vaisselle pourtant elle n'est pas portugaise, d'ailleurs ça ce voit....

Nous voila tous réunis, fin prêt pour la conquête de la Corse. Nous sommes le 14 juillet et pour se préparer aux grandes batailles qui nous attendent nous allons jeter l'ancre devant le grau du Roi pour assister aux nombreux feux d'artifices. Le bruit des explosions et l'odeur de la poudre sera un bon prélude à nos futures aventures.

D'où nous sommes nous assistons aux feux de Palavas, Carnon, la Grande Motte et celui du Grau du Roi.

Nous passerons la nuit au port et le lendemain lundi à 10 h nous partons pour rejoindre l'île de Porquerolles. Notre arrivée à 7 h le mardi matin est trop matinale. Notre pirate dort et donc l'île ne seras pas envahie.
Nous nous contenterons d'une balade en annexe et bien sur d'une baignade bien méritée.


Comme des poissons dans l'eau.

Puis à quatorze heures nous levons l'ancre. La stratégie de notre chef, c'est d'arriver tôt sur la plage d'Algéria au sud de Calvi. Les corses me dit-il ne se lèvent pas de bonne heure et donc l'effet de surprise jouera en notre faveur.
En effet après une nuit calme nous arrivons dans la baie, nous jetons l'ancre dans une atmosphère de calme et de paix. Baignade, promenade dans le petit village d'Algéria. Nous passons la nuit et la matinée avant de partir visiter la réserve naturelle de Scandola.


Refuge de nombreux animaux, ici des Cormorans.


Ici l'aire d'un couple d'aigles pécheurs.

Puis nous continuerons le long de la cote ouest corse, tous les jours une nouvelle étape, et donc bien sur de grandes victoires.
Mais aussi tous les jours des promenades, de la baignade de la pèche. Dans ce domaine Margot et devenue forte.

C'est quand même pas facile la vie de pirate.

Non non ce n'est pas de tout repos. Le matin debout au moins à 9 h, petit déjeuner puis baignade. Puis il faut préparer les débarquements malgré tout les dangers. Et ils sont nombreux, et de partout.


Dans l'eau, dangereux malgré leur beauté.


Mais aussi sur la plage.

Mais quand toutes ses difficultés sont vaincues, à nous les plages désertes. Les bains de soleil et la baignade sans aucune âme qui vive à la ronde.


Je suis seule. Celle la on l'appellera "Margot plage."


Il y a de belles choses à voir.

Il y a de très belles promenades à faire tout au long du littoral. Nous arrivons à Propriano, au terme de notre voyage. Nous visitons la ville, nous faisons des emplettes, nous préparons le retour. Nous ferons encore une halte au mouillage de Campomoro.



Nous avons vaincus alors festoyons.


Les grandes batailles ça creusent. Victoire sur toute la ligne dorénavant l'ile de beauté s'appelle!
 "la Corse d'Estéban"


Et surtout que personne ne me dise le contraire.

Nous allons passer deux jours au mouillage, nous profiterons de cette halte pour visiter une tour Génoise aménagée en musée. Et parcourir les sentiers du maquis.


Une des cent tours Génoises de Corse.


Au détour du sentier des sculptures que dame nature à façonnée.


Le vent favorable nous incite à rentrer.


Laissant derrière nous des sites remarquables.


La canne se tend, quel sera le poisson ?. 


Encore un joli thon.


tous ensembles autour de la table.


Encore une nuit qui s'annonce calme.


Mème les dauphins viennent voir le fameux pirate;

Voila nous allons retrouver Port Camargue, et retourner à la maison. Ce sera la fin d'une belle aventure.

fin.

vendredi 2 août 2013

La Corse par le sentier de montagne...GR 20

Cette année nous nous lançons un défi, celui de traverser la Corse en suivant le mythique GR 20.
J'ai pour compagnons d'aventure Claudine, William, Jérémie.
Rendez vous chez moi le vendredi 21 juin à midi. Nous devons être chez mon ami JM à 13 h, il nous emmène à Marseille prendre le féerie pour Porto-Vechio, et devrais nous récupérer le lundi 8 juillet à Toulon.
Jérémie arrive de thodure à pied fin prêt. puis William.
Nous mangeons et chargeons la voiture. Zut... William à oublier des affaires sur son lieu de travail. Nous faisons le détour. Zut et rezut, j'ai oublier mes chaussures de marche. Nous revenons, et là sur la terrasse la sacoche de William contenant le billet du bateau, ses papiers ainsi que son argent. J'ai bien fait d'oublier mes chaussures.
Nous arrivons à Marseille juste à temps pour s'inscrire, puis la navette nous emmène rejoindre le bateau Jean Nicoli. Après une navigation calme nous arrivons à Porto Vechio à 8h.


Arrivée à Porto Vechio.


Nous étions bien installés.

Sitôt arrivés nous appelons un taxi pour nous emmener à Conca, village d'où part le GR 20.
Nous faisons cette balade en partant du sud pour rejoindre le nord à Calenzana. Beaucoup le font du nord au sud. Les étapes du nord sont les plus dures, et il n'est pas rare qu'en fin juin la neige perturbe le tracé.
Nous en avons parlé avec des guides, ils ont confirmé la difficulté des étapes du nord en nous précisant que la plus part des abandons se faisait dans ce parcours là. Seulement 30 pour cent des randonneurs font l'intégralité du GR.

A Conca nous achetons les dernières courses dans une petite épicerie. Tarifs multipliés par quatre par rapport à une grande surface.
Puis c'est le départ de la première étape, Conca. Refuge de Paliri. 13 km 1000 m de dénivelé positif et 200 en négatif.

Au départ de Conca. Jérémie le plus grand puis William Claudine et moi.

Il est 10 h, il fait très chaud et nos sacs sont lourds (16 kg) A 13 h nous trouvons un torrent dans lequel nous nous baignons avec délice.
La montée est rude, la chaleur m'incommode et j'ai le coeur qui à tendance à s'emballer.
Dans un décor majestueux nous arrivons à Paliri à 17 h.


Au refuge, la table est rustique, à la limite bancale mais c'est si bon de s'asseoir et de manger.


Du bonheur à l'état pur.


Il fait chaud, mais c'est beau.

A Paliri l'acceuil est convivial, nous passons la nuit sous la tente, que personne ne nous fait payer. 

Puis c'est un nouveau départ, nous allons au refuge d'Asinao. Dénivelé positif 910 m et 429 de négatif,17 km. 
A 7 h 15 nous prenons les sacs (ils sont de plus en plus lourds). J'ai très mal au genoux, et dans les montées je traîne car je n'arrive pas à calmer mes battements de coeur. J'arrive bon dernier à 17h 30, je ne suis pas certain de pouvoir continuer si je n'arrive pas à régler ces petits problèmes.
Bon refuge, bien organisé. Les prix, comme on le verra tout au long du périple n'ont pas de commune mesure avec ceux que l'ont connaît. 30 cl d'eau 3 euros. 50 cl de bière 6,50 euros, le budget boisson va être conséquent.


Au flanc de la montagne le refuge d'Asinao

.
Ils n'ont pas l'air d'avoir passé une bonne nuit.

Le repas, assiette de charcuterie, lentilles chaudes avec du lard , fromage et dessert pour 20 euros. C'est copieux et chaud, cela nous a fait du bien.
Nous dormons dans le refuge. Il est bondé, heureusement j'ai des boules quiess. Il souffle très fort, nous pensons à Claudine qui dort dans sa tente. Gênés par les ronfleurs Jérémie et William se lèvent à ....1 h 30.
du coup William retourne se coucher tandis que Jérémie va prendre une douche. Nous ne sommes qu'au troisième jours et déja les comportements se font pour le moins curieux.


Seule dans sa tente, elle n'est pas gênée par les ronflements.

J'ai frotter mon genoux avec du Syntol, je prend des cachets anti-douleur et ce matin je n'ai plus mal. Nous partons à 7 h 30 après le petit déjeuner. Il fait froid et nous commençons par un versant montagneux abrupt et de 650 m de dénivelé positif. Dans la fraîcheur je respire beaucoup plus facilement et en ventilant beaucoup je calme les battements de mon coeur. Du coup le moral monte de plusieurs crans, je marche bien plus facilement. Nous arrivons à 12h 30 au refuge privé de Matalza.10 km
Nous sommes très bien reçus, ayant du temps nous faisons la lessive, prenons la douche et nous nous installons pour la nuit dans de grandes tentes.
Le soir avant le repas nous jouons aux cartes en buvant l'apéritif dans une bonne ambiance.


Dans les tentes de Matalza.

Départ 6 h, dorénavant, nous partirons tôt afin de profiter de la fraîcheur. Les étapes sont de plus en plus montagneuses, les passages aux cols sont souvent franchis à l'aide des mains. Heureusement il fait beau.
Le parcours de cette journée doit nous amener au refuge de Usciolu. 11 km dénivelé 700 m de montée et 770 de descente.
Je suis en pleine forme, Jérémie à de plus en plus mal aux genoux tandis que Claudine à des difficultés avec son sac qui la blesse dans le dos.
C'est la quatrième journée, et malgré quelques bobos tout se passe bien. Nous mettons 6 h pour rejoindre notre but.
Quelle pagaille. 2 cabanes servant de WC, 25 tentes, 31 places au refuge pour ....250 randonneurs.
Priorité aux groupes qui ont réservés; Nous attendrons jusqu'à 22h pour avoir une tente pour trois à 31 euros.

Au moins nous n'aurons pas froid.

Le repas est constitué d'une petite assiette de pâtes avec quelques carottes dessus pour 9 euros.
Le responsable du refuge devrais être démis de ses responsabilités, il injurie et même frappe les personnes qui urinent ailleurs que dans les toilettes.

Usciulu. Accueil inexistant, non respect des randonneurs, hygiène et commodités indignes.

Pour rejoindre Prati notre nouvelle étape nous somme dans un environnement très minéral avec des passages difficiles. 

C'est très physique, mais la beauté du site nous récompense.


Des passages difficiles succèdent parfois à des descentes vertigineuses.

C'est un beau refuge. Depuis qu'ils ont mal dormis à Asinau, les garçons dorment dorénavant dans une tente qu'ils louent. A peine se sont-ils installés dans celle là qu'un orage éclate ne les empêchant nullement de dormir.
Avec Claudine nous dormons a l'intérieur sur le plancher de la cuisine.
Notre sixième journée nous emmène à Capannelle après 7 h de marche.17 km 620 m de montée et 860 de descente Dans la journée un couple nous avait conseillé de ne pas s'arrêter au refuge  mais plutôt de faire 20 min de marche supplémentaire afin de rejoindre un hôtel restaurant faisant gîte pour les randonneurs. Après avoir manger au refuge nous continuons jusqu'au gîte de U Renosu, tenu par Olivier.
Très bien accueilli, nous nous installons dans le dortoir.
Puis installés au bar nous apprécions l'apéritif, puis un autre puis peut-être encore d'autres. Nous faisons connaissances avec d'autres randonneurs avec lesquels nous trinquons.
Olivier est seul pour faire la cuisine aussi nous l'aidons. Je passe derrière le bar pour servir. William et Jérémie ont décrochée une guitare et jouent. Les clients nous rejoignent et bientôt un air de fête s'installe.
Après le repas cela continue, la myrte coule, des histoires ce racontent, des notes de musique emplissent la salle jusqu'à...... trois heures du matin. (c'est très dur le GR 20).


Me voila barman.


Jérémie sommelier.


Des randonneuses deviennent serveuses.


Olivier prépare la suite.


Nous passons une très agréable soirée.

Ce matin nous partons très tôt, il est..... 9 h, il fait déjà chaud. Pendant cinq heures nous marchons. 16 km  860 m descente 190 à la montée. Heureusement la grande majorité du sentier passe en forêt, nous transpirons beaucoup.
Claudine souffre beaucoup à cause de son sac, de plus hier lorsque elle est arrivée elle avait un bras enflé.
Elle décide donc d'arrêter ce soir à Vizzanova, ou passe le train.

Vizzanova, petite ville étape qui sépare le GR 20 en deux parties le GR sud et le nord. Beaucoup de randonneurs ne font qu'une partie du parcours initial reportant la deuxième à l'année suivante. Mais beaucoup arrêtent à cause de blessures ou d'entorses.

C'est donc ici que Claudine nous quitte. J'ai pris une tente au bivouac malgré une petite pluie qui ne durera pas tandis que les garçons ont pris une chambre à l'hôtel. (esprit du Gr ou est tu ?).
Le soir nous faisons connaissance de Aude une suissesse venue faire quelques étapes. Étant toute seule nous l'invitons à se joindre à nous.


Après Claudine voici Aude.

Au petit matin nous partons pour la bergerie de ONDA. De bonne réputation cette halte nous à était recommandée.
La journée commence par un dénivelé positif de 1250 m, pour 10 km et 700 m de descente.
 Belle balade en forêt puis en montagne, la cote est rude. De nombreux passages sont aménagés.


Comme ici par cette passerelle.


Bien pratique.

Au sommet on voit la bergerie, mais il reste 2 h 30 de marche et 700 m de dénivelé négatif.


C'est juste là..


Le bivouac à l'abri des animaux.


Sauf ceux la, mais ils sont trop mignons.

Bon accueil, le soir tous à table (il y à quand même pas mal de monde) le menu est composé d'une bonne et copieuse soupe suivie de lasagne au brucciu (fromage corse, fabriqué sur place), fromage dessert.
Sur toute la longueur du GR la bonne réputation de ce lieu est basée sur ses lasagnes.
Nous avons trouvé du pastis, réserve personnel du berger, qu'il nous à offert puis pour finir de la myrte, de la même cuvée et toujours gratuite. (en corse aussi ils y a des gens qui savent vivrent). 
Le soir Jérémie fait connaissance d'un randonneur, il mange seul dehors une omelette, il est arrivé trop tard pour les lasagnes. C'est un breton, et fier de l'être. Nous sympatisons, sa bonne humeur en fait un bon compagnon de route ainsi nous finirons ensemble.
Nous passons une bonne nuit réveillés au petit matin par le tintement des clochettes du troupeau.


Le berger et sa fille. Bougon mais accueillant beaucoup de responsables de gite devraient prendre exemple.

Nous avions prévu de doubler une ou deux étapes afin de permettre à William d'être au travail le lundi 8 juillet. Nous nous rendons compte que nous n'y arriverons pas, et il envisage de finir avant.
Jérémie qui souffre de ses genoux pense faire pareil.

L'étape d'aujourd'hui commence par un dénivelé négatif de 450 m douloureux pour les genoux ce qui n'améliore pas le moral de Jérémie.


Mais la qualité du paysage fait oublier les maux.


A la descente les deux garçons souffrent.


La beauté des lieux est exceptionnelle.

Mais il reste 900 m de dénivelé positif, pour 10 km. Exténuant d'autant plus que l'on ne voit le refuge que lorsque l'on arrive. C'est le refuge de Petra Pianna. Exploité par un ami à Olivier. nous sommes très bien reçu.

Petra Piana.

Quelques gouttes d'eau, mais nous sommes déjà installés et cela ne dure pas.Nous passons une bonne nuit.
Nous repartons, aujourd'hui, d'après les dires c'est une belle étape mais il y a beaucoup de névés.
Hier nous avons vu un randonneur les jambes blessées à cause d'une chute. Il est passé au travers d'un bloc de neige.
Nous allons à Manganou. 8 km 630 m de positif et 870 de descente.
Pour moi cela aura été la plus belle étape. 

De bon passage dans la neige, à certain endroit il faut se tenir à un câble.

Spectaculaire.
Inoubliable.
Passage vertical, ou l'on s'aide d'une chaîne.

A Manganou , nous couchons dans la tente comme d'habitude. Dans la nuit un animal se glisse dans l'entrée, je tape immédiatement contre en criant, j'ouvre rapidement pour voir..... un renard. Il à essayer de me prendre une chaussure. Il est là à trois mètres de moi me fixant de ses yeux brillants, immobile malgré l'éclat de ma lampe. Je suis a demi sorti de mon sac de couchage, la chaussure à 1 m 50 hors de portée.
De ma main libre je prends quelques graviers que je lui lance réussissant à le faire fuir. Je récupère mon bien, a mon avis il la prit pour un bon fromage, car elle en à l'odeur.
Malgré cette intermède nous passons une bonne nuit.

Nous partons pour Castel Di Verdio. 16 km 400 de positif pour 620 de négatif.


Nous passerons près du lac Di Ninu, sans déranger les chevaux sauvages.


Nous croisons les muletiers.

Très beau gîte attenant à un hôtel ou nous prendrons le repas du soir excellent et copieux.
Nous dormons dans le dortoir, les campeurs auront à faire avec les renards qui décidément ne reculent devant rien. L'un deux a travers la toile de tente a éventré un sac a dos pour y prendre un saucisson, et cela pendant le sommeil du randonneur.


Dortoir à Castel Di Verdio. Rien de comparable avec les refuges de montagne.


Au resto de l'hôtel avec Henry et Soledade ainsi que Bernard, tous trois rencontrés à l'Onda.


Le petit dej se prend à l'hôtel, croissant chaud, pain, brioche, confiture, beurre vraiment on ne se moque pas de nous.
Hier j'avais mal au dos, au point de plus pouvoir me relever. Ce matin cela va un peu mieux, mais je ne suis pas brillant. 
Je mets un soin particulier à régler mon sac. Cela y fait car au plus j'avance et au mieux je me sens.


Pour aller à Tighyettu le prochain refuge, nous passons devant la bergerie de Ballonne, ou je retrouve les deux garçons et nous dégustons une délicieuse omelette.

La pause omelette.

Il reste 20 mn de marche pour 250 m de montée avant Tighiettu. Le refuge est bondé, on ne s'occupe que de ceux qui ont réservé, Ensemble avec Solidade, Henri, et Roberto nous faisons une grosse gamelle de spaghettis. Je suis exténué, j'ai encore mal au dos, moins qu'hier quand même. A 19 h je suis couché et dort jusqu'à 5 h. Au réveil je suis en pleine forme.


Refuge de Tighjettu.

Treizième étape, départ 6 h car nous allons passer le renommé cirque de la solitude et nous voulons éviter les groupes.
6 km 880 m de positif et 1150 de descente.
 Jérémie c'est accommodé de ses douleurs aux genoux et ne parle plus d'abandonner avant la fin. 
Le démarrage se fait à la montée, c'est toujours plus facile et cela permet de s'échauffer.
Puis commence la descente. Abrupte, dans les pierriers, il faut plier les bâtons et se servir des mains.
Certains passage sont aménagés soit de chaîne soit de câble et même d'échelle.


L'entrée du cirque.


La descente est sévère.


Il y a seulement 3 semaines il était fermé pour cause de neige.
Un petit bout d'échelle.

La montée est pas mal non plus.

Après la traversée du névé c'est la remontée, à la limite de l'escalade mais relativement facile. Elle est équipée de chaînes par endroit. Nous commençons à croiser les premiers groupes. Parmi eux certains randonneurs ne s'attendaient sûrement pas à ça. A voir comment ils se comportent ce ne sont pas des adeptes de randos sportives.



Ensuite c'est une descente facile sur le refuge du haut Asco. Il y a un hôtel à coté, c'est la que nous prendrons nos repas.
William nous quitte en fin d'après midi. C'est Henry et Solidade qui l'emmène. Ils ont leur voiture sur le parking.
C'est un couple que nous avons rencontré au refuge de Prati , en fin d'étape et avant le "soupilit ". Sympathiques et blagueurs nous avons randonnés ensemble.

C'est ainsi que ce matin, nous ne sommes plus que deux pour faire les trois dernières étapes. Je devrais dire trois car depuis Onda Roberto nous accompagne. Sa bonne humeur et son incroyable aptitude à marcher en font un excellent compagnon de route.

Nous atteignons le refuge de Carozu. Après 7 km.  660 m de positif pour 800 de négatif.


Beau refuge bien entretenu.


Pour y parvenir, nous sommes passé par des lieux magiques.


D'autres plus...techniques.


Ou encore plus...aériens.

Comme d'habitude nous partons tôt. Ce n'est pas que la balade soit longue, 7 km. 1000 de positif pour 680 de négatif, mais nous sommes au mois de juillet et nous nous approchons de la mer. La température monte sensiblement.

Cela devient moins minéral, plus végétal quoique que sec. Moins de relief donc plus calme. 


Refuge d'ortu Di U Piobbu. Le dernier dans lequel nous ferons étape. A l'instar de la majorité, les douches sont froides, les toilettes ici sont sur fosse septique, que dans certains ce sont des toilettes sèches.

Le parc naturel régional de Corse envisage dans une politique générale d'aménagement la construction d'autres refuges mais aussi l'amélioration des existants. ( Ce ne seras pas du luxe.)

Dimanche 7 juillet dernière ligne droite. 11 km 1360 m de négatif, donnée dans les guides pour 6 h.
Jérémie est parti premier et fera la descente en....trois heures. J'arriverais 1 h plus tard suivi ensuite de Roberto et des deux filles. 


Et oui nous l'avons fait, est en entier...nous.

Nous nous retrouvons tous, d'abord au bar puis ensuite au restaurant ou nous mangeons de bon coeur mais aussi de bonne humeur.


Partis à quatre nous arrivons à cinq.
Nous avons échanger un dauphinois par un breton et une retraité par deux minettes.
N'est-ce pas Jérémie que nous sommes les meilleurs.

Nous avons fait 198 kms de randonnée, un dénivelé positif de 12600 m et de négatif 12300 m.


Mon copain JM qui devait nous récupérer à Toulon nous a fait savoir qu'il fallait que l'on se débrouille, qu'il n'aimait pas les bouchons. Je m'aperçois que malheureusement l'amitié chez certain à parfois de curieuses limites.
Nous prenons donc le taxi pour Calvi puis le train pour Bastia et enfin une navette jusqu'à l'aéroport, d'où nous prenons l'avion pour Lyon ou Marie- France vient nous chercher.. 

FIN.