lundi 19 novembre 2012

Des Baléares à Barcelone

Partis du port d'Antraix, nous arrivons à Barcelone 30h plus tard.
Sans moteur nous profitons du moindre souffle d'air cela donne une moyenne de 3'5nd.
Ce n'est pas très rapide mais ce sont des vacances.
L'arrivée au port se passe très bien, mes équipiers rodés au situations inhabituelles sont précis et efficaces.
Poussé par un vent arrière "Coraline" vient se poser contre le quai de réception.
Plus tard après avoir remplis les documents de séjour au port,  un bosco prend, à l'aide de son zodiac de travail "Coraline" en remorque afin de l' installer à sa place.
Installés nous commençons la visite de la ville. Une petite balade suivi d'un resto et ce sera tout pour aujourd'hui.


Ce n'est que le lendemain que nous parcourons la ville. Ici la fameuse colonne supportant la statue de Christophe Colomb.

Barcelone est une très belle ville, très bien desservie par les transports en commun. Cela nous a permis de visiter plusieurs sites assez éloignés les uns des autres.



Près du village olympique une architecture très moderne.


La majestueuse Sagrada Familia. Ici la façade de la Nativité.


La richesse des détails est vraiment extraordinaire.


La façade de la passion terminée par Subirachs, architecte successeur de Gaudi.


C'est un éternel chantier de restauration.


La longueur de la queue d'attente pour avoir un billet d'entrée nous fait renoncer à la visite.

Nous reprenons le métro pour une visite au parc Guel. Guel était un richissime industriel ami de l'architecte Gaudi à qui il commandât beaucoup de chef-d'oeuvre dont ce fameux parc.


Vue de l'intérieur, la sortie.



En entrant en haut la salle hypostyle ou des cent colonnes.



Dont le plafond est orné de nombreuses mosaïques.


Le dessus de cette fameuse salle est une aire de promenade, bordée de mosaïques.


Une allée.


J'imagine que cet arbre était la avant.


Impressionnant.


Quel travail.


De nombreuses bâtisses attirent le regard par leur originalité.

Mais la météo nous rattrape, une dépression est annoncée, importante et pour une durée minimale de six jours.Le vent venant du sud devrait se lever dans l'après midi puis au cours de la nuit forcir pour atteindre les 30nd.
Je ne veux pas resté coincé au port pendant une semaine d'autant qu'après une dépression il n'est pas rare en méditerranée que le vent du nord s'installe.
Je décide donc de rentrer à Port Camargue malgré l'avis de mes équipiers.
Je règle le port,  et à l'aide de l'annexe je remorque "Coraline" au large.
Une légère brise prend le relais. nous rangeons l'annexe et son moteur, puis préparons le bateau en vu du coup de vent que nous allons subir.
Parti à 12h de Barcelone nous arrivons au Grau du Roi 28h plus tard soit une moyenne de 6nd.
Le vent est violent de 30à 35nd venant du sud il pousse "Coraline"seulement voilée du génois  lequel est réduit à un ris.
La barre est successivement tenue par les garçons pendant que Nadia aux petits soins pour nous, prépare des casses croûtes ou nous passe des biscuits.
A l'arrivée le vent violent m'empêche de rentrer au port. J'appelle la capitainerie et quelques instant plus tard deux boscos dans une vedette de service viennent nous prendre en remorque.
Bien installés au ponton nous récupérons de cette fatigante traversée.
Puis chacun appelle ces proches. Eric viens chercher Nadia. Le lendemain Patrick prend le train.
Marie France me rejoint.
C'est la fin d'une croisière riche en rebondissements. L'archipel des Baléares est très agréable tant pour ces ports que pour ces criques ou encore pour ces parcours pédestres.
A bientôt Daniel.



mercredi 24 octobre 2012

Randonnées et croisière à Majorque.

Après avoir visiter une partie de l'île de Minorque nous prévoyons de passer sur sa voisine Majorque.

Majorque la plus grandes des cinq îles.
Une population d'environ 815000 habitants pour une superficie de 3625 km. Capitale Palma, plus montagneuse que Minorque son point culminant est de 1445m d'altitude.

Nous partons de Cuitadella en direction de Pollensa à Majorque.Au démarrage le moteur tousse et fume puis démarre. après une excellente traversée à la voile nous arrivons dans la baie de Polensa. Le peu de fond annoncé par la carte m'incite à jeter l'ancre bien avant le port.Il fait nuit et nous ne pouvons voir le fond.


Très agréable navigation.

Nous passons la journée du lendemain à naviguer le long des cotes nord, après avoir visiter la baie de Pollensa. Beaucoup plus montagneuses que leurs soeurs minorquaises elle sont aussi recouvertes d'une végétation qui n'a pas l'air de souffrir de la sécheresse.


Très abrupte la cote nord n'est que falaises ou des villages se sont créés, nichés dans de petites vallées.


Comme ici au fond d'une petite crique le village de Castel del Rey.

Nous arrivons à Puerto Soller à 18h. C'est un lieu magique, le port est au fond d'une baie entourée de plages.
L'entrée de cette crique est protégée par de majestueuses falaises, peu large elle s'ouvre sur un avant port grand et dans lequel nous pouvons mouiller l'ancre sans danger.
Le moteur me cause de plus en plus de problèmes et j'envisage non sans soucis que la panne est inéluctable. 


Nous arrivons au port de Soller.


Vue de l'intérieur. A droite le port que nous ne voyons pas ici. En face des bateaux au mouillage, au milieu bien sage "Coraline".

Nous allons passer quatre jours. le premier nous faisons une très belle balade, du port à la ville voisine environ 4 km. Parmi les oliviers mais aussi les bougainvilliers ou encore les orangers et citronniers. Pour le retour nous prenons le train touristique.

Un des multiples moyen de déplacement disponible à Puerto soller.
Avec Patrick désigné comme notre reporter.


Ici Nadia, dans un des merveilleux sentiers qui sillonnent l'île.

Le lendemain nous prenons le bus et partons visiter Palma. Capitale de Majorque, c'est une belle ville à visiter.

Particulièrement sa cathédrale.


Son intérieur grandiose.

Toujours à Puero Soller, et désireux de faire plus ample connaissance avec cette île captivante, nous louons une voiture pour le lendemain. 
Nous partons tous les trois sur les routes sinueuses et étroites. Nous découvrons un village dans lequel s'est installée une foire. Nous apprendrons que tous les dimanches il y a dans l'île une commune qui organise ce genre de manifestation. Nous filons au sommet, pour voir les deux lacs de montagne.


Une réserve d'eau douce sur le toit de Majorque.


Un des nombreux étals de cet immense marché.


C'est décidé aujourd'hui,nous partons pour une balade de 6h. De nombreux sentiers pédestres, bien balisés permettent d'apprécier la flore.


 Très rocailleux, ils se parcourent dans de bonnes conditions.


Bordés par de nombreux arbustes, ces parcours sont appréciés autant par leur beauté que par leurs parfums.

Mais poursuivons notre périple en mettant le cap en direction du port d'Andraxt. Le moteur n'ai pas d'accord. Mais à la voile et par une belle journée nous longeons les cotes puis l'îlot " la Dragonnera".
A l'entrée du port le moteur que j'avais mis en route s'arrête. Le vent faible n'est pas favorable pour accoster, je saute dans l'annexe laissant la barre à Patrick et à Nadia le soin d'amarrer et je pousse "Coraline" le long d'un quai.
Bien installés après avoir fait pivoté le bateau pour avoir la poupe contre le quai, nous envisageons de rester quelques jours le prix du port n'étant pas trop cher.


Soirée calme au port d'Andraxt.

Nous passons ici quelques belles journées. Comme ailleurs, de nombreuses randonnées sont possibles. Pour nous rendre au départ de certaines nous prenons le bus.


Au sommet d'un parcours pittoresque.


Le versant sud que nous avons grimpé sous le soleil.


Et le nord avec vue sur la "Dragonnera" durant la descente nous subirons un violent orage.

Nous sommes déjà le 13 octobre, et envisageons de gagner l'Espagne pour passer quelques jours à Barcelonne afin de visiter.
Le moteur étant hors service c'est à la voile que nous quittons notre quai et prenons la mer. C'est Nadia qui barre, le vent est faible voir nul et pendant quelques heures met nos nerfs à rude épreuve. Mais petit à petit les cotes Majorquaises s'éloignent, le vent se lève est nous filons à belle allure. Sans moteur l'entrée dans le port risque d'être sportif, cela me tient en souci. 
Mais j'ai confiance en mon étoile, je trouverai bien une solution sur place.
Je vous raconterai cela dans mon prochain récit, ainsi que notre visite de Barcelonne.

FIN.

jeudi 11 octobre 2012

Croisière et treek à Minorque

Nous voila repartis. Tout semble en ordre, le moteur ronronne comme un chaton.
Nous avions décidé de repartir sur la Corse. Mais la météo n'est pas belle sur l'île de beauté  de plus le vent  notre vieux complice nous souffle la direction des Baléares.Je suis accompagné de Nadia et de Patrick. Eric n'a peu se joindre à nous.


L'île de Minorque.

L'archipel des Baléares est composé de cinq îles. Majorque la plus importante, Minorque, Ibiza, Formentera et Cabrera.
Nous commençons par Minorque. 700 km carrés, 88000 habitants, point culminant 358m. Capitale Mahon.


Beau temps, vent favorable et bientôt nous voyons les cotes Minorquaises. Aux alentours de quatre heures du matin nous entrons dans la anse de Fornells.
Cette crique est ainsi faite que de nuit comme de jour par tempête ou calme plat, il est toujours facile de rentrer. 


La anse de Fornells ou nous passerons deux jours assistant à un triathlon disputé par plus de cinq cents athlètes.

Puis nous irons au mouillage dans la anse de Addaya une dizaine de milles plus loin. très belle crique très profonde donc bien abritée.
De la nous ferons de belles et grandes balades à pied. Les sentiers sont très bien balisés.


Nous découvrons de fort jolis sites.
Nous ferons des visites en bus, particulièrement la ville de Mahon.
Puis c'est un nouveau départ, cette fois nous allons au port de Mahon. Le vent n'est pas violent mais fort, de plus nous sommes au prés Nadia est à la barre, elle se fait plaisir et malgré la difficulté du au fait que "Coraline" est sur toilée, elle s'en tire très bien. Elle est si concentrée qu'elle ne s'apercevra que plus tard que je lui laisser entre les pieds deux bonites qui ont bien voulût mordrent à l'hameçon. 

Deux bonites, cela améliorera l'ordinaire.

Nous nous installons au port communal. Ils y en à d'autres mais privés donc plus cher. Nous passons une agréable soirée en compagnie de cinq jeunes partis pour un an dans l'atlantique. Vous pouvez suivre leur aventure sur le site   "atlantisme.com"
 On profite de la journée pour visiter la ville. Puis nous partons pour la cala cova. Un site d'une grande beauté. Plus de cent grottes ont étaient creusées dans la roche, faisant de ce lieu une grande nécropole préhistorique. 


Ici la Cala cova.

Nous passons la fin de journée à faire une petite balade. Puis nous nous apprêtons à passer une bonne nuit. Très tôt le matin, le vent se lève il vient du sud ouest. l'entrée de la crique est plein sud, la houle se fait ressentir. Je m'apprête, je mets en route le moteur. J'attends encore mais craignant que le vent se mette au sud, ce qui ferait rentrer la houle et rendrais le mouillage intenable voir dangereux je décide de partir. Mes deux équipiers se chargent de relever l'ancre pendant que je largue les amarres. Moteur à fond "Coraline" mètre après mètre se sort difficilement de ce piège dans une houle de plus de trois mètres.
Remis de nos émotions, nous prenons la direction de Mahon dans une mer forte et un vent force 7.


Nous voila donc de nouveaux sillonnant l'immense baie de Mahon.

Ne voulant pas rester sur une mauvaise impression nous repartons pour Cala Cova dés le lendemain. En cours de navigation nous assistons à la création d'une trombe. Fascinant et effrayant quand on imagine qu'elle pourrait venir sur nous. Mais elle disparait au large.


Une trombe s'est formée, comme une immense trompe qui descend des nuages jusqu'à la mer.

De nouveau au mouillage, dans des conditions météo parfaites nous passerons deux jours à se promener par les sentiers très bien balisés qui nous emmènent dans d'autres criques toutes aussi belles les unes que les autres.

Entourées de falaises ces calanques sont enchanteresses.

Continuant notre épopée, nous filons sur la cote ouest au port de Cuidatella. Pittoresque, situé au pied de la ville dans laquelle nous faisons de belles balades.


Loin de la mer c'est un bon abri.


Très agréable à visiter, cette ville est une belle escale.


De beaux monuments sont à découvrir.

Mais l'envie de voyage ne nous à pas quittée, ainsi nous l'arguons les amarres en direction de l'ile de Majorque. 
Nous allons la aussi profiter du beau temps qui a l'air de s'installer, pour découvrir, marcher, naviguer.
Mais je vous raconterais ça une autre fois dans un nouveau message.
A bientot

vendredi 7 septembre 2012

Croisière du Grau du roi au Maroc.,suite et fin.

Bonjour à tous.
Mes équipiers sont arrivés. Patrik dimanche matin. Nadia et son compagnon Eric mardi matin.
Et c'est  mardi 4 septembre que nous larguons les amarres après un bon repas chez Géraldine sur les quais de Port Camargue. Le 44vent favorable nous permet d'envoyer toute la voilure.
Eric aura quelque mal à s'amariner sa compagne Nadia n'est pas très fraîche non plus. Nous arrivons très vite au cap St Sébastian. Après une pause repas au mouillage nous repartons jusqu'au port de Blanness.


De gauche à droite, Eric et sa compagne Nadia, Patrick et moi. Au restaurant l'Oasis.


La première journée de navigation à était très dure pour mes trois équipiers.
Mais tout cela passe et c'est dans la bonne humeur que nous repartons de Blannes en Espagne.
Nous avons décider de descendre le plus possible le long des cotes espagnoles, qui soit dit en passant n'ont rien d'exceptionnel.



Ici dans le port de Blannes nous passerons une nuit.



Je leur avais promis du poisson, ils ont tous pensé à un thon. Nous avons du adapter notre appétit.


Parce que la cuisine c'est moi. Et personne ne s'en plaint.
La preuve il tend déjà son assiette.

Au large de Barcelonne le vent qui jusqu'à lors était favorable change. Nous continuons malgré tout en tirant des bords puis en fin d'après midi nous prenons la décision de gagner le port.
Nous passons une agréable nuit après un très copieux repas dans un petit resto.
La matinée se passe en balade, courses pour la cambuse, messages internet. Et de nouveau nous voila partis direction le sud.
Il fait beau la mer est plate le soleil généreux et nous de bonne humeur.


Cela ne dure pas. Deux vagues d'environ un mètre arrivent alors que la mer et très calme.
Soulevée par la première "Coraline" se cabre et retombe dans la deuxième, se faisant un énorme paquet d'eau passe par le hublot avant et trempe toute la cabine avant jusque à la cuisine.
Du statut de fier navire mon bateau descend à celui de radeau pour "Boat people"
Il à fallut enlever les housses des coussins. les sacs de vêtements qui étaient ouverts se sont retrouvés plein d'eau. Heureusement que le soleil était chaud et qu'il y avait un peu d'air.

Dans la soirée le vent tombe et je mets le moteur en route. Tout va bien mais alors que je dors, aux alentours de onze heure un bruit tout d'abord curieux me réveille. Je sors rapidement. De curieux ce bruit devient sinistre car émit par le moteur. L'hélice ne tourne plus et je crains que des roulements dans l'inverseur soient abîmés.


Nous tentons une réparation de fortune, mais cela s'avère inutile. Je décide de rentrer à Port Camargue.
Mais il n'y a pas un souffle de vent.

C'est seulement dans la matinée que Eole nous emmènera, dans un souffle en direction de la France. nous mettrons trois jours et trois nuits pour atteindre notre port d'attache. La vitesse varie entre 0,5 nd et 7,5nd mettant notre patience à rude épreuve.


Il ne faut pas croire mais la navigation c'est dur.


Très dur.


Malgré tout il ne faut surtout pas ce laisser aller, il faut manger.

Enfin nous arrivons il est deux heures du matin. La rentrée dans le port à la voile est difficile le vent très faible ne me permet pas de tirer des bords et je m'installe donc au premier ponton.




Au petit jour j'appelle mon ami Philipe et immédiatement la chaîne de l'amitié et de la solidarité s'installe.
Marc mon voisin de ponton vient nous chercher et en amarrant les deux bateaux à couple il m'emmène à ma place.
Merci à vous les amis.

Au moment de la panne nous étions au large de Taragone. Nous avons parcourus 235miles soit 435 km en 67 heures cela représente une vitesse de 3,5 nd de moyenne.(6,5 km/h).
La bonne entente et la bonne humeur, et aussi le spectacle des dauphins ont rendu le périple supportable.
La patience est mise à l'épreuve surtout quand la vitesse est presque nulle et que l'on ne sait jamais si le vent ne va pas tourner à notre désavantage.

A l'heure qu'il est les pièces défectueuses sont réparées et nous repartons mercredi en direction de la Sardaigne.
A bientôt donc.
Daniel.